Puisqu’à l’Atelier, on ne le répète jamais assez : « Il est toujours possible de (re)construire son avenir professionnel. » Rencontre avec Pauline, 33 ans, anciennement monitrice d’auto-école et en reconversion professionnelle, elle intègre le 4 juin 2018 le centre de formation en tant que stagiaire Électricienne d’Équipement du Bâtiment.
Pourquoi avoir choisi le TP Électricienne d’Équipement du Bâtiment ?
«De nature, je suis quelqu’un de manuel. L’électricité est un secteur où la force physique n’est pas indispensable. C’est un peu comme un puzzle, quand on cherche une panne ou qu’on fait une installation, il y a une logique à suivre.»
Selon toi, quelles sont les qualités pour devenir Électricienne d’Équipement du Bâtiment ?
«Avoir le sens du contact et de l’esthétisme, faire preuve de logique, avoir de la dextérité, être précautionneux et organisé.»
Mardi 27 novembre 2018, tu auras ton TP. Comment te sens-tu ? Comment vois-tu ton avenir professionnel ?
«Actuellement, nous sommes en examen blanc pour nous préparer à l’examen final. Ça approche à grand pas… Entre satisfaction et flou total, l’après formation me fait un peu peur. Dans l’idéal, je souhaiterais m’orienter vers le domestique, donc travailler chez les particuliers. Mon but final est d’ouvrir ma propre boîte. Je veux montrer que j’ai ma place en tant que femme dans un domaine majoritairement réservés aux hommes.»
Un moment fort à l’Atelier ?
«Quand on construit un projet important dans nos cabines : on fait de la simulation dans l’appartement avec un tableau d’appartement, par exemple, on fait des câblages. On ne se rend pas compte, mais dans une cabine de 5m², on peut faire plein de choses. En toute autonomie, j’étais ravie du travail fourni. C’était une belle satisfaction personnelle.»
Les clés de l’Atelier, en un mot ?
«Convivial. Le corps enseignant et administratif est très attentif : on s’y sent bien. Justement, en étant la seule femme stagiaire, j’ai senti qu’on me portait une attention particulière, à savoir si j’arrivais à m’intégrer, si personne ne m’embêtait.»
Voici un bel exemple de reconversion. On souhaite bonne chance à Pauline !